Sevilla, 1 oct (EFE).- Des chercheurs de l'École Technique Supérieure d'Ingénierie Informatique de l'Université de Séville, de l'Hôpital Virgen del Rocío et de l'Hôpital Virgen Macarena ont développé une recherche innovante utilisant l'intelligence artificielle pour prédire les effets secondaires chez les patients atteints de cancer du poumon.
L'étude représente une avancée majeure dans la personnalisation des traitements oncologiques, car elle aidera à prédire les complications et facilitera aux oncologues la prise de décisions pour minimiser les risques associés aux traitements, a informé ce mardi l'Université de Séville dans un communiqué.
Le travail vient de recevoir le Prix de la Chaire Université de Barcelone-Atrys de Radiothérapie Personnalisée, qui a été remis à Kiko Núñez, chercheur de l'Université hispalense qui dirige l'étude, lors du XXII Congrès de l'Association Espagnole d'Oncologie Radiothérapeutique (SEOR) qui s'est tenu à Oviedo.
L'étude est basée sur une analyse exhaustive de données réelles de 875 patients atteints de cancer du poumon, utilisant des modèles d'Intelligence artificielle, pour prédire six types d'effets secondaires à la radiothérapie, tels que l'œsophagite aiguë ou la dyspnée chronique.
Ce travail, publié dans la prestigieuse revue Clinical and Translational Radiation Oncology, a été développé au sein de l'Unité de Gestion Clinique (UGC) d'Oncologie Radiothérapeutique de l'Hôpital Universitaire Virgen del Rocío, en collaboration avec l'Unité d'Innovation et d'Analyse de Données de l'Hôpital Universitaire Virgen Macarena et le Département de Langages et Systèmes Informatiques de l'Université de Séville.
La recherche, qui a été présentée comme thèse de doctorat à l'École Technique Supérieure d'Ingénierie Informatique de l'Université de Séville, représente une avancée significative dans le domaine de l'oncologie radiothérapeutique et ouvre de nouvelles voies pour la personnalisation des traitements et l'amélioration de la qualité de vie des patients.EFE