La Présidence du Conseil des ministres (PCM) a approuvé ce jeudi 2 mai la publication du projet de règlement de la loi 31814, qui « promeut l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) en faveur du développement économique et social du pays. " Les dispositions prévoient également un délai pour recevoir les avis des entités, des organisations de la société civile et des citoyens en général.
L'exposé des motifs indique qu'il tient compte du fait que cette loi « vise à promouvoir l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le cadre du processus national de transformation numérique, en donnant la priorité à la personne et au respect des droits de l'homme afin de promouvoir le développement économique et social du pays ». , dans un environnement sûr qui garantit son utilisation éthique, durable, transparente, reproductible et responsable.
30 jours pour recevoir des suggestions d'IA
L'article deuxième de la loi fixe un délai de 30 jours calendaires, à compter du lendemain de sa publication, pour recevoir les avis, commentaires et suggestions des entités publiques ou privées, des organisations de la société civile et des citoyens en général. Ces recommandations peuvent être envoyées à l'adresse email rinfante@pcm.gob.pe.
Ce sera le Secrétariat de Gouvernement et de Transformation Numérique de la Présidence du Conseil des Ministres qui recevra, traitera et systématisera les avis et suggestions présentés pendant la période établie.
Dans l’interview, le député a évité de mentionner le mot « réglementation », car la technologie liée à l’IA « ne peut pas être contrôlée, mais son développement peut être surveillé, évalué et soutenu ».
Réglementation sur l'intelligence artificielle
La régulation de l'intelligence artificielle dans les différents États a suivi diverses approches, s'adaptant aux besoins et préoccupations spécifiques de chaque territoire en termes d'éthique, de sécurité, de confidentialité et d'usage loyal.
En Europe, l’accent a été mis sur la proposition de cadres réglementaires complets qui couvrent le large spectre des applications de l’IA. L'Union européenne a été à l'avant-garde avec des propositions telles que la loi sur l'intelligence artificielle, un projet de réglementation qui vise à établir des normes claires pour garantir une IA sûre, transparente et éthique. Cette loi classe les systèmes d'IA en fonction de leur risque, imposant des règles plus strictes aux applications considérées comme à haut risque.
En Asie , des pays comme la Chine ont adopté des politiques nationales pour faire progresser l'innovation en matière d'IA, tout en commençant également à mettre en œuvre des réglementations axées sur la cybersécurité, la gestion des données et l'éthique de l'IA. La stratégie de la Chine met l'accent à la fois sur le développement et le contrôle des technologies d'IA, dans le but de devenir un leader mondial dans ce domaine d'ici 2030, tout en garantissant que ces technologies s'alignent sur les intérêts de sécurité nationale.
Bien que les approches réglementaires diffèrent, il existe un consensus mondial sur la nécessité de créer des règles qui protègent les personnes contre les risques potentiels associés à l’IA, favorisent son utilisation responsable et garantissent que ses avantages sont équitablement répartis dans la société.